Le théâtre de l’imaginaire
C’était Europe 1, la radio que mes parents avaient coutume d’écouter. C’était Pierre Bellemare à 13h30 avant de reprendre les cours à 14h. Jean-Loup Lafont en rentrant à la maison. C’était aussi José Artur et son Pop-Club sur France Inter, puis Christian Barbier, à nouveau sur Europe 1, pour m’endormir tous les soirs.
Et le mercredi ainsi que le dimanche matin, au lieu de sortir pour jouer avec mes petits camarades, c’était À vos souhaits avec Stéphane Collaro, Christian Morin et Maryse, La Grande Parade de Michel Drucker sur RTL, Casino Parade avec le génialissime Fabrice, Les jeux du midi…
La radio, c’était en fait mon premier et mon meilleur pote. Ou comme Jean-Pierre Foucault la qualifia un jour : « Un compagnon qui vous accompagne du début jusqu’à la fin ! » Un compagnon sans visage, jusqu’au moment ou Le Rêve se concrétisa au début des années 80, après toutes ces autres durant lesquelles le seul cadeau que je désirais pour Noël était d’aller à Europe 1.
Franchir le perron du 26 bis de la rue François 1er pour assister dans un premier temps aux émissions en public, puis pour trainer dans les studios avec Christian Morin, Maryse, Coluche, Philippe Gildas, Yann Hegann…
Un rond de paradis
En parallèle, je ne manquais aucune des émissions de télévision consacrées au cirque. La plus célèbre d’entre toutes : La piste aux étoiles, présentée par Roger Lanzac. Le grand homme de radio qui anima Le jeu des 1000 francs sur France Inter. De télévision aussi. Et surtout, le plus célèbre Monsieur Loyal. En parallèle, il y eut Cavalcade Circus puis Les cirques du monde présentées par Jean Richard. À l’époque, Jean Richard était une véritable star, tout autant homme de théâtre, de cinéma, de télévision, que patron de cirques avec le cirque Jean Richard et le cirque Pinder Jean Richard.
Du milieu des années 70 à 1983, j’enfourchais mon vélo tôt le matin pour me rendre sur la place des cirques. À Abbeville, j’assistais à l’arrivée des convois, au montage du chapiteau. Je restais jusqu’à la représentation du soir. À l’instar de bon nombre de spectateurs et avec beaucoup de naïveté, je pensais ainsi pouvoir voir en vrai Jean Richard « en vrai ». Durant l’été à Fort Mahon Plage, je m’asseyais dans les dunes des heures entières devant le cirque Sabine Rancy. Le soir, nous assistions au spectacle en famille. Le cirque : « Le seul endroit au monde où l’homme est capable de rêver les yeux ouverts. » (Ernest Hemingway)
Des réalités passions
Depuis, j’ai vu « en vrai » Roger Lanzac, Jean Richard, bien d’autres grands noms du cirque. J’ai travaillé pour Arlette Gruss. Le cirque est un lieu avant d’être un spectacle. Ce côté éphémère m’émerveille toujours autant. Il est la naissance de quelque chose vouée à vite disparaître. À l’instar d’un affichage qui recouvre tous les murs de la ville pour annoncer sa venue. Une place vide avant son arrivée… Mais le cirque laisse toujours une trace derrière lui, certaines odeurs. Un diamètre de 13 mètres sur la place fait de sciure et de sable. En fait, la magie du cirque, c’est d’abord ça, bien avant le spectacle.
Depuis, j’ai aussi été standardiste, assistant de production, animateur radio, responsable des programmes. D’Europe 1 à RMC, en passant par France 3 et Radio France, j’ai travaillé avec des passionnés de la radio, comme je le suis depuis toujours. Certains étaient aussi passionnés de cirque aussi, comme Yves Mourousi, à la tête de RMC à l’époque. Et cette émotion inoubliable partagée avec lui sous le chapiteau de Fontvieille à Monaco, pour assister au plus grand festival de cirque au monde dans la loge de RMC accolée à cette de la famille princière. Le cirque, ce « bout du monde où chacun y fait le sien » (Rémy Donnadieu), détient tout comme la radio cette force apte à nous envoyer très loin dans notre imaginaire.
Pourquoi ROGERS PROD ?
ROGERS PROD, pour l’hommage. Aux deux hommes qui ont nourri ma mémoire des plus beaux souvenirs audiovisuels et circassiens. Roger Lanzac et Jean Richard, à travers son rôle de Roger dans le film Ma femme est une panthère, sorti en 1961 et réalisé par Raymond Bailly.
ROGERS PROD, pour la vidéo. La vidéo, pour se rendre à l’évidence. Le média radio est à bout de souffle parce qu’il ne s’est pas réinventé depuis des décennies. Les causes sont nombreuses. En parallèle, 79% des gens préfèrent désormais regarder une vidéo pour en savoir plus sur un produit (Wyzowl report, 2017). Et d’ici 2020, 82% du trafic Internet viendra de la vidéo (Cisco).
ROGERS PROD, pour la valeur. Comment créer du vrai dialogue, du vrai lien ? La valeur est dans l’échange, la rencontre, le partage. La promesse est la même que celle du média radio à l’origine. Il s’agit de rencontrer des gens avec qui l’on ressent une proximité intellectuelle, sociétale, culturelle et géographique.
ROGERS PROD, pour le sens. Je souhaite user de mon expérience radio et de ma créativité pour privilégier l’éditorial et réaliser des contenus à forte valeur ajoutée. Je suis convaincu que ceux qui perdurent sont ceux qui apportent quelque chose à travers de nouveaux concepts, des formats inédits. Des contenus personnalisés, pertinents, capables de renouer des liens forts avec les consommateurs, les citoyens, les êtres humains.
Le théâtre de l’imaginaire
C’était Europe 1, la radio que mes parents avaient coutume d’écouter. C’était Pierre Bellemare à 13h30 avant de reprendre les cours à 14h. Jean-Loup Lafont en rentrant à la maison. C’était aussi José Artur et son Pop-Club sur France Inter, puis Christian Barbier, à nouveau sur Europe 1, pour m’endormir tous les soirs. Et le mercredi ainsi que le dimanche matin, au lieu de sortir pour jouer avec mes petits camarades, c’était À vos souhaits avec Stéphane Collaro, Christian Morin et Maryse, La Grande Parade de Michel Drucker sur RTL, Casino Parade avec le génialissime Fabrice, Les jeux du midi…
La radio, c’était en fait mon premier et mon meilleur pote. Ou comme Jean-Pierre Foucault la qualifia un jour : « Un compagnon qui vous accompagne du début jusqu’à la fin ! » Un compagnon sans visage, jusqu’au moment ou Le Rêve se concrétisa au début des années 80, après toutes ces autres durant lesquelles le seul cadeau que je désirais pour Noël était d’aller à Europe 1. Franchir le perron du 26 bis de la rue François 1er pour assister dans un premier temps aux émissions en public, puis pour trainer dans les studios avec Christian Morin, Maryse, Coluche, Philippe Gildas, Yann Hegann…
Un rond de paradis
En parallèle, je ne manquais aucune des émissions de télévision consacrées au cirque. La plus célèbre d’entre toutes : La piste aux étoiles, présentée par Roger Lanzac. Le grand homme de radio qui anima Le jeu des 1000 francs sur France Inter. De télévision aussi. Et surtout, le plus célèbre Monsieur Loyal. En parallèle, il y eut Cavalcade Circus puis Les cirques du monde présentées par Jean Richard. À l’époque, Jean Richard était une véritable star, tout autant homme de théâtre, de cinéma, de télévision, que patron de cirques avec le cirque Jean Richard et le cirque Pinder Jean Richard.
Du milieu des années 70 à 1983, j’enfourchais mon vélo tôt le matin pour me rendre sur la place des cirques. À Abbeville, j’assistais à l’arrivée des convois, au montage du chapiteau. Je restais jusqu’à la représentation du soir. À l’instar de bon nombre de spectateurs et avec beaucoup de naïveté, je pensais ainsi pouvoir voir en vrai Jean Richard « en vrai ». Durant l’été à Fort Mahon Plage, je m’asseyais dans les dunes des heures entières devant le cirque Sabine Rancy. Le soir, nous assistions au spectacle en famille. Le cirque : « Le seul endroit au monde où l’homme est capable de rêver les yeux ouverts. » (Ernest Hemingway)
Des réalités passions
Depuis, j’ai vu « en vrai » Roger Lanzac, Jean Richard, bien d’autres grands noms du cirque. J’ai travaillé pour Arlette Gruss. Le cirque est un lieu avant d’être un spectacle. Ce côté éphémère m’émerveille toujours autant. Il est la naissance de quelque chose vouée à vite disparaître. À l’instar d’un affichage qui recouvre tous les murs de la ville pour annoncer sa venue. Une place vide avant son arrivée… Mais le cirque laisse toujours une trace derrière lui, certaines odeurs. Un diamètre de 13 mètres sur la place fait de sciure et de sable. En fait, la magie du cirque, c’est d’abord ça, bien avant le spectacle.
Depuis, j’ai aussi été standardiste, assistant de production, animateur radio, responsable des programmes. D’Europe 1 à RMC, en passant par France 3 et Radio France, j’ai travaillé avec des passionnés de la radio, comme je le suis depuis toujours. Certains étaient aussi passionnés de cirque aussi, comme Yves Mourousi, à la tête de RMC à l’époque. Et cette émotion inoubliable partagée avec lui sous le chapiteau de Fontvieille à Monaco, pour assister au plus grand festival de cirque au monde dans la loge de RMC accolée à cette de la famille princière. Le cirque, ce « bout du monde où chacun y fait le sien » (Rémy Donnadieu), détient tout comme la radio cette force apte à nous envoyer très loin dans notre imaginaire.
Pourquoi ROGERS PROD ?
ROGERS PROD, pour l’hommage. Aux deux hommes qui ont nourri ma mémoire des plus beaux souvenirs audiovisuels et circassiens. Roger Lanzac et Jean Richard, à travers son rôle de Roger dans le film Ma femme est une panthère, sorti en 1961 et réalisé par Raymond Bailly.
ROGERS PROD, pour la vidéo. La vidéo, pour se rendre à l’évidence. Le média radio est à bout de souffle parce qu’il ne s’est pas réinventé depuis des décennies. Les causes sont nombreuses. En parallèle, 79% des gens préfèrent désormais regarder une vidéo pour en savoir plus sur un produit (Wyzowl report, 2017). Et d’ici 2020, 82% du trafic Internet viendra de la vidéo (Cisco).
ROGERS PROD, pour la valeur. Comment créer du vrai dialogue, du vrai lien ? La valeur est dans l’échange, la rencontre, le partage. La promesse est la même que celle du média radio à l’origine. Il s’agit de rencontrer des gens avec qui l’on ressent une proximité intellectuelle, sociétale, culturelle et géographique.
ROGERS PROD, pour le sens. Je souhaite user de mon expérience radio et de ma créativité pour privilégier l’éditorial et réaliser des contenus à forte valeur ajoutée. Je suis convaincu que ceux qui perdurent sont ceux qui apportent quelque chose à travers de nouveaux concepts, des formats inédits. Des contenus personnalisés, pertinents, capables de renouer des liens forts avec les consommateurs, les citoyens, les êtres humains.